Pluie de mai, aqua domitia qui pleure
100 mm de pluie fin mai…. un bain de jouvence pour nos forêts, nos cultures, nos rivières. Une pluie miraculeuse après un hiver et un printemps historiquement secs.
Bien sûr, elle a fait des malheureux cette pluie : les 800 concurrents du festatrail inscrits aux épreuves annulées in extrémis ce dimanche matin, et j’en faisais partie. Quelle frustration, surtout que le soleil était déjà revenu dans l’après-midi. 5 mois de sécheresse et le déluge au moment précis du départ de la course que nous préparions tous depuis des mois. c’est rageant.
Mais c’est surtout la pluie du lundi et du mardi qui a été une bénédiction : fine, régulière, pénétrante, elle assure le confort hydrique de nos vignes et forêts pour au moins un mois. Comme un pied de nez à ceux qui pensent que seule l’irrigation peut permettre une viticulture compétitive. Qui a raison? Force est de constater que cs dernières années, on a souvent crû à la catastrophe, mais on ne l’a pas rencontrée. Le ciel, ce coquin, nous sauvant plus souvent qu’on ne le croit. alors faut-il vraiment investir dans ce « gros » tuyau pour nous amener cette eau du Rhône, qui me relie à mes origines savoyardes? Le doute est permis, on n’amortit pas un réseau d’irrigation en l’utilisant une année sur trois… L’avenir nous le dira.